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Paris: Ils ont oublié de nous dire merci

 

La sortie d’Emmanuel Macron est le fruit d’une politique et d’un politicien qui a eu la chance de gouverner un pays comme la France. Malheureusement, ce pays donne le pouvoir à des incapables, simplement parce qu’elle refuse de se laisser gouverner par l’extrême droite. Sa carrière politique est un échec, marqué par un amateurisme criant et un zèle incontrôlé d’un banquier propulsé sur la scène internationale.

En dépit de tout ce que l’homme peut penser de lui-même, il a su frapper à la bonne porte : celle des Africains. Traité comme un enfant par les Américains et les Russes, il a réussi à se faire accepter par des politiciens africains aux pratiques d’un autre âge, en quête d’amitié, mais aussi parce qu’ils espéraient encore lui inculquer certaines valeurs africaines.

Pendant toute la carrière politique d’Emmanuel Macron, nous avons été témoins d’humiliations répétées des chefs d’État africains. Un président burkinabé rejeté de l’amphithéâtre de sa propre université, des discours paternalistes où l’on prétend apprendre aux Africains comme s’ils étaient des enfants… La dernière sortie du président français ressemble aux propos d’un enfant frustré, auquel on retire tout, criant sur tous les toits que ses parents ne sont pas gentils. video de Macron .

La condescendance est un élément historique des relations entre la France et l’Afrique. Bien qu’il soit jeune, Macron montre des traits de personnalité borderline auxquels s’ajoute une outrecuidance énorme. Pour paraphraser Ousmane Sonko : « Si les Africains, appelés les tirailleurs sénégalais, n’avaient pas combattu contre les Allemands pour la France pendant les Première et Seconde Guerres mondiales, la France serait devenue une province allemande, encore sous occupation nazie. »

Macron ferait bien de reprendre ses livres d’histoire du cours secondaire et de relire tout ce qui concerne ce pays dont il se réjouit tant, un pays devenu, entre guillemets, un havre de paix et des droits de l’Homme. Macron a-t-il oublié le camp de Thiaroye ? Ces massacres de 300 Africains fraîchement débarqués, traités comme des malfrats pour avoir sacrifié leurs vies, alors que leurs frères d’armes avaient été fusillés par les Allemands ?

Que sont devenus les anciens combattants africains qui, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, n’ont reçu aucune reconnaissance, ni politique ni financière ? La France a-t-elle dit merci aux parents des tirailleurs sénégalais fusillés en France ou au camp de Thiaroye ? 

Macron et sa France des droits de l’Homme ont-ils remercié les anciens combattants africains morts sans avoir reçu leurs pensions ? Certains Africains ont vu dans ses propos un ton paternaliste ou néocolonial. D’autres y ont vu une tentative maladroite de justifier des politiques contestées.

Si la France est détestée de nos jours en Afrique cela est du au mépris de la classe politique française. La France n’a jamais cessé de profiter des ressources minières et agricoles de l'Afrique. Les ressources sont pillées , les politiques intérieure des pays africains sont dictées à partir de l'elysee et matignon. La France n’a pas une politique égalitaire vis-à-vis des pays africains. Le pire dans tout cela est l'infantilisation des peuples africains. Monsieur Macron à montré une de plus son ignorance politique. C’est grâce à l’argent des pays-africains francophones stockés dans la banque de France que Macron et son gouvernement peuvent gérer les maisons de retraite, payer les salaires de ses fonctionnaires, se chauffer avec l’uranium du Niger, alors que les Nigériens vivent dans des villes et villages sans électricité. 

Avec la monnaie coloniale imposée par la France aux pays, le Franc CFA utilisé aujourd'hui dans quatorze pays africains,a été créé en 1945 par la France, pendant la période coloniale est malheureusement un outil de néocolonialisme économique.

"Pourquoi la France attend-elle un 'merci' ? Est-ce légitime ? Est-ce un signe de fragilité dans sa politique étrangère ? Sans se tromper on peut dire que le règne de la France-Afrique commence à prendre fin. Apparemment Monsieur Macron n’a rien appris de ses erreurs puisqu’il se vante de nouveaux partenaires commerciaux anglophones. On écoute macron.

A. Bamba

Société : Immigré un jour, immigré toujours ?

 

Le mot immigré désigne une personne qui s'est installée dans un pays autre que celui où elle est née. L'immigration implique généralement un déplacement volontaire ou forcé, souvent motivé par la recherche de meilleures conditions de vie, de travail, ou encore pour des raisons politiques, économiques ou climatiques.

L’immigration a toujours existé, mais elle diffère selon les époques, les pays et les groupes concernés. Lorsqu'un individu ou un groupe décide de s'installer dans un autre pays, les raisons peuvent être sociales, économiques ou liées à la sécurité. Immigrer, c'est souvent choisir de changer de cadre de vie, d'entourage et de contexte professionnel.

Cependant, même après une intégration réussie, la perception d’une personne comme "immigrée" peut persister. Cette vision est influencée par des dynamiques sociales, culturelles et psychologiques. Les sociétés occidentales sont passées de nos jours à des classifications raciales. Un immigré français, ou de l’Europe de l’Est est mille fois mieux traité qu’un immigré africain même s’il s'avère que ce dernier est nanti de diplômes de prestigieuses universités européennes. L’immigré africian est toujours considéré en ce 21e siècle comme un sauvage à qui on doit encore apprendre à vivre. Il est le sous-homme pour qui on a la moindre compassion. Peu importe ses capacités intellectuelles, l’immigré africain sera toujours considéré comme un bon à rien vis à vis de son collègue européen. Si par malheur l’immigré se trouve dans un pays ou une autre langue étrangère est parlé et bien  cet argument sera utilisé pendant son existence pour le stigmatiser. cette mesure d’un  poids à deux mesures trouve sa sources dans les stéréotypes, la mémoire collective, et l’argumentaire sociale.
Certaines personnes nourrissent des stéréotypes profondément ancrés sur les immigrés. Même lorsqu'une personne est pleinement intégrée, son origine peut demeurer un marqueur identitaire pour ceux qui la définissent davantage par ses origines que par son individualité.
Les sociétés entretiennent parfois une mémoire collective associant certains groupes à des statuts spécifiques. Ainsi, un immigré, même bien intégré, peut rester identifié à sa condition initiale en raison de cette mémoire. Dans la mémoire collective européenne, un africain reste cet enfant qui a un ventre ballonné à moitié nu affamé avec un corps dont la peau est collée sur les os avec des vautours stationnés à quelques mètres qui tiennent la garde prêts à dévorer ce petit corps lorsqu’il rendra son dernier souffle.
Après une intégration réussie, des différences culturelles, linguistiques ou physiques (comme l'apparence ou l'accent) peuvent perdurer. Ces distinctions, souvent involontaires, peuvent être utilisées inconsciemment pour catégoriser quelqu'un comme "immigré". Le fait de manger la nourriture de chez soi ne fait pas de quelqu'un une personne non intégrée. 

Pour certains, l’intégration se limite à l'acquisition de la langue et des codes culturels ; pour d'autres, elle implique une assimilation complète, ce qui peut être irréaliste ou injuste.
Même dans des sociétés soi- disant démocratiques prônant l'égalité entre les peuples, on assiste à des discriminations structurelles basées uniquement sur la provenance de l’immigré.
Une personne peut se sentir intégrée, mais son environnement ne la perçoit pas de la même manière. Cela peut résulter d'un manque de contact, de compréhension ou d'empathie envers "l'autre". Malheureusement on  pourrait conclure cet article par la célèbre phrase: Immigré un jour , immigré toujours.

A.Bamba